Leutnant
Démocratie Participative
\n15 juin 2025
Bois de Boulogne, Pakistan
Les rues ne sont plus sûres pour les jeunes hommes.
Ce soir du vendredi 23 mai, ce jeune homme de 23 ans veut juste assister à un concert de jazz à la Fondation Louis-Vuitton, située dans le bois de Boulogne à Paris (XVIe). Peu de temps avant l’événement, vers 19 heures, le mélomane domicilié dans les Hauts-de-Seine descend de son bus et se dirige tranquillement vers la salle de spectacle. Tout à coup, un homme se jette sur lui et parvient à lui imposer une fellation.
Après le viol, la victime prend la fuite et gagne la Fondation Louis-Vuitton où elle peut appeler la police. Quand un équipage arrive sur place, il est trop tard. L’agresseur s’est volatilisé. Il ne le sait pas encore mais c’était son dernier crime avant d’être arrêté.
Samedi 7 juin, comme nous l’a confirmé ce jeudi après-midi le parquet de Paris, un homme suspecté d’être un violeur en série traqué par la police, a été interpellé lors d’une opération de sécurisation menée par le commissariat du XVIe arrondissement.
Les fonctionnaires disposaient d’un signalement assez précis de leur cible. En garde à vue, un rapprochement ADN a pu être fait avec une affaire datant d’il y a un an et dont les circonstances étaient « en partie similaires », d’après le ministère public.
Shahzad K., né au Pakistan il y a trente-trois ans, a finalement été déféré et mis en examen lundi au tribunal de Paris. À l’issue de son passage devant un juge des libertés et de la détention, cet homme, qui était jusqu’à présent inconnu des services de police, a été placé en détention provisoire.
Combien le violeur du bois de Boulogne a-t-il fait de victimes ? Le parquet de Paris parle de deux jeunes hommes âgés de 21 et 23 ans. Le premier fait remonte au 7 juin 2024, et le deuxième, donc, le 23 mai. Une source policière parle d’une troisième victime, agressée le 18 mars.
En tout cas, le mode opératoire du violeur en série du bois de Boulogne était bien rodé. « Il agressait ses victimes sur le chemin en les faisant tomber et les traînait jusqu’à un endroit à l’abri des regards, nous confie une source proche de l’enquête. Il prétendait parfois qu’il était porteur d’un couteau. Il pouvait également voler la carte bancaire de ses victimes. »
L’enquête, confiée au premier district de police judiciaire, se poursuit sous l’autorité d’un juge d’instruction parisien.
Il y a beaucoup d’idées reçus à propos du Pakistan.
*Merci à Jana