Leutnant
Démocratie Participative
\n28 juin 2025
Tours, Soudan
Hussin ne se rappelle de rien.
La cour criminelle d’Indre-et-Loire a condamné Hussin Sayer Ali à 12 années de réclusion, mercredi 25 juin 2025. Les magistrats l’ont jugé coupable d’avoir imposé une fellation à Perle, le 30 octobre 2021, à Tours.
Le verdict est tombé après un peu plus d’une heure de délibération, mercredi 25 juin 2025. La cour criminelle d’Indre-et-Loire a jugé Hussin Sayer Ali coupable d’avoir imposé un acte de pénétration sexuelle à Perle à Tours, le 30 octobre 2021. L’homme de 38 ans a été condamné à 12 années de réclusion criminelle. Originaire du Soudan, il est définitivement interdit de séjour en France et sera inscrit au fichier des délinquants sexuels. À son encontre, l’avocate générale Delphine Amacher avait requis 13 années de réclusion criminelle avec une période de sûreté des deux tiers.
« C’est un homme dangereux, il l’a démontré. Il n’y a pas eu une once d’introspection depuis hier, a-t-elle estimé lors de son réquisitoire. Il a une fâcheuse tendance à la digression, à l’imprécision, mais entre l’imprécision et le mensonge, il n’y a qu’un pas. » Parmi les éléments qui corroborent les faits, elle note le trajet de la victime, déviée de sa trajectoire initiale, la présence de l’accusé sur les images de vidéosurveillance aux horaires et dans les secteurs correspondants et la présence de son sperme sur les vêtements de la victime.
Hussin Sayer Ali ne se « souvient pas » et continue à nier les faits. Pour expliquer la présence de son ADN, l’habitué des relations sexuelles tarifées a affirmé qu’il aurait récupéré un préservatif usagé auprès d’une prostituée afin d’en répandre le contenu sur ses vêtements. « Je vais donner à cet argument le crédit qu’il mérite : aucun », poursuit l’avocate générale.
« Il ne faut pas se focaliser sur cet élément d’explication », plaide l’avocat de la défense, Me Arnaud Tournier. Il rappelle que l’examen médico-légal n’a pas montré de trace de pression physique exercée sur la victime. « La défense est compliquée, je n’ai aucune version de mon client. Il a demandé pardon sans reconnaître pour autant. Mais il y a une humanité chez cet homme. »
Cette belle humanité va nous coûter quelques années de pension complète avant une expulsion qui n’aura jamais lieu.
Heureusement, cela n’empêche pas les Français d’aller dorloter les Soudanais.