Orban laisse se dérouler la parade anale organisée par Von der Leyen – Démocratie Participative

Orban laisse se dérouler la parade anale organisée par Von der Leyen

La Rédaction
Démocratie Participative
\n29 juin 2025

Des dizaines de milliers d’homosexuels, de gouines, de transexuels et de pédophiles (c’est pareil) ont tranquillement manifesté à Budapest samedi sous la bannière de la Commission européenne

La chute d’Orban n’est plus qu’une question de temps.

Bien trop occupé à courtiser Tel Aviv, il n’a pris aucune mesure sérieuse pour écraser l’insurrection homo-libérale qui couvait dans son pays. L’interdiction de la parade anale s’est transformée en véritable débâcle politico-médiatique.

BBC :

Des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées pour la marche des fiertés de Budapest, défiant les menaces juridiques du Premier ministre hongrois Viktor Orban à l’encontre des militants pour les droits des LGBTQ.

Les organisateurs ont estimé qu’un nombre record de 200 000 personnes auraient participé malgré la pression croissante des politiciens nationalistes conservateurs et de la police pour empêcher toute manifestation en faveur des LGBTQ.

Ce sont quelques dizaines de milliers, mais c’est déjà trop.

La police a émis une interdiction conformément à une nouvelle loi sur la « protection des enfants » qui restreint les rassemblements considérés comme promouvant l’homosexualité.

Orban a minimisé la possibilité d’affrontements violents entre la police et les participants, mais a mis en garde contre les répercussions juridiques potentielles pour les participants.

« Bien sûr, la police pourrait disperser de tels événements, car elle en a le pouvoir, mais la Hongrie est un pays civilisé, une société civile. Nous ne nous faisons pas de mal les uns aux autres », a-t-il déclaré vendredi à la radio nationale.

« Il y aura des conséquences juridiques, mais cela ne peut pas atteindre le niveau de violence physique. »

Quel flan.

Les démocraties n’hésitent jamais à réprimer sauvagement le moindre rassemblement qu’elles jugent déviants.

La violence d’État est toujours le critère du sérieux politique. Si un État recule devant le recours à la violence, il chute.

Orban passe pour un pleutre avec ses “amendes” et ne fera qu’exciter davantage l’opposition.

Les participants risquent une amende pouvant aller jusqu’à 500 € (427 £ ; 586 $), la police étant habilitée à utiliser la technologie de reconnaissance faciale pour les identifier.

Les organisateurs pourraient encourir une peine d’un an de prison.

Luca, 34 ans, qui prévoit d’y assister avec sa mère Enikö, a déclaré qu’elles souhaitaient un pays « diversifié », ce qui, selon elle, n’est pas le cas actuellement.

« Nous avons une loi qui interdit aux personnes différentes des autres de se rassembler. C’est pourquoi nous sommes ici. Parce que cela porte atteinte à nos droits. C’est pour cela que nous sommes venus. »

Elle a déclaré à la BBC qu’elle s’inquiétait pour l’avenir de sa fille de quatre ans, qui vivra « dans un pays où elle ne pourra aimer qui elle veut ».

J’aimerais tellement être à la tête d’un État pour expliquer à tout le monde comment on s’occupe de ce genre de traînées.

Barnabás a déclaré qu’il participait à la manifestation pour « exprimer ma solidarité avec la communauté LGBTQ… parce que je sais ce que c’est que de ne pas être vu et d’être traité comme un paria, ce qui n’est évidemment pas le cas de tout le monde ici ».

Ne faisant pas lui-même partie de cette communauté, le jeune homme de 22 ans a déclaré qu’il venait de la campagne, où les gens « sont plus susceptibles d’être xénophobes et homophobes ».

Vous voyez ?

Ce ne sont pas des êtres humains, mais des bêtes malades qui menacent de contaminer le troupeau.

Une bête malade doit être écartée du groupe et abattue pour la survie du cheptel.

Ces démocraties dégénérées empêchent l’adoption des mesures essentielles au maintien de l’ordre social.

La commissaire européenne à l’égalité, Hadja Lahbib, ancienne ministre belge des Affaires étrangères, se trouve à Budapest et devrait se joindre à la marche.

Vendredi, elle a publié une photo la montrant aux côtés du maire libéral de Budapest, Gergely Karacsony, devant un drapeau arc-en-ciel symbolisant les droits des homosexuels.

La marche des fiertés « sera un symbole puissant de la force de la société civile », a-t-elle écrit sur X.

Nous avons une Algérienne à la tête de la commission européenne qui vient appeler à l’anéantissement de la Hongrie, et Orban reste inactif pendant qu’elle le provoque sous ses fenêtres.

Elle aurait dû être arrêtée à son arrivée à l’aéroport et expulsée séance tenante de Hongrie, mais Orban est trop terrifié à l’idée de se faire sucrer quelques milliards d’euros d’aides pour agir.

Ses grandes déclarations ne reposent sur rien de sérieux.

Des dizaines de députés européens devaient également être présents.

Karacsony, membre de l’opposition hongroise, a insisté sur le fait que personne participant à la marche ne pouvait faire l’objet de représailles, car celle-ci était co-organisée par la mairie et constituait donc un événement municipal ne nécessitant pas l’autorisation de la police.

Avant la Pride, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a demandé au gouvernement Orban de ne pas bloquer la marche.

Orban est resté imperturbable, lui demandant « de s’abstenir d’interférer dans les affaires policières » des pays membres de l’UE.

Énoncer une interdiction et ne pas l’appliquer est la démonstration qu’on est faible. La droite populiste ne sert à rien et n’a pour raison d’être que de gémir à propos des conséquences de la démocratie.

Orban peut déjà faire une croix sur sa réélection.

Les sondages le confirment.

Le centre-droit pro-homo va oblitérer son mouvement lors des prochaines élections générales.

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