La Rédaction
Démocratie Participative
\n10 juin 2025
L’arnaque Meloni se poursuit et la gauche italienne semble déterminée à lui donner les moyens de mystifier le peuple.
BFMTV :
Un référendum en Italie destiné à faciliter la naturalisation et à révoquer des mesures de libéralisation du marché du travail a tourné court ce lundi 9juin , trop peu de personnes ayant voté après l’appel du gouvernement de Giorgia Meloni à s’abstenir.
Selon le comptage encore en cours, un peu plus de 30% des électeurs se sont rendus aux urnes ce dimanche et ce lundi, alors qu’il fallait que plus de 50% le fassent pour que le résultat du scrutin soit pris en compte.
De nombreux membres du gouvernement ultraconservateur avaient appelé leurs partisans à s’abstenir de voter afin d’éviter que le seuil de 50% ne soit atteint.
Il était notamment proposé dans le cadre de ce référendum soutenu par des ONG et des partis d’opposition de réduire de dix à cinq ans la durée pendant laquelle un résident non européen, sans lien de mariage ni de sang avec l’Italie, doit avoir vécu dans ce pays avant d’en demander la nationalité.
La Première ministre Giorgia Meloni, à la tête du parti Fratelli d’Italia (FDI, extrême droite), arrivée au pouvoir en 2022 sur un programme antimigrants même si son gouvernement a augmenté le nombre des visas de travail, avait déclaré être “absolument contre” cette mesure.
“Enorme défaite pour une gauche qui n’a plus d’idées ni de crédibilité et qui n’arrive même pas à mobiliser ses propres électeurs”, a réagi lundi sur X le vice-Premier ministre Matteo Salvini, le chef du parti antimigrants Lega.
Autour de 85% des Italiens qui se sont rendus aux urnes ont répondu “oui” à toutes les questions concernant le travail et 64% ont approuvé la proposition sur la naturalisation.
Le principal parti d’opposition, le Parti démocrate (centre gauche), soutenait les propositions soumises au référendum bien qu’il ait adopté, quand il était au pouvoir, plusieurs des mesures dont la suppression était proposée, dont certaines mises en place par l’ancien chef du gouvernement Matteo Renzi.
La droite populiste ne naturalise peut-être pas aussi vite, mais elle importe autant, sinon plus de migrants du tiers-monde que la gauche.
Meloni a fixé des quotas pour l’immigration légale via le “Decreto Flussi” (décret sur les flux migratoires), prévoyant initialement l’octroi de 452 000 titres de séjour pour des travailleurs extra-européens sur la période 2023-2025, avec la répartition suivante :
- 2022 : 40 000 titres de séjour supplémentaires (régularisation rétroactive pour l’agriculture et le tourisme).
- 2023 : 136 000 titres de séjour.
- 2024 : 151 000 titres de séjour.
Pour 2025, c’est un record de 181 000 titres de séjour qui sont distribués à des extra-Européens. Au final, ce sera donc 508 000 titres de séjour délivrés entre 2022 et 2025.
Sur la même période, environ 280 000 migrants clandestins se sont infiltrés dans en Italie.
Au final, le gouvernement “anti-immigration” de Meloni, c’est près de 800 000 migrants supplémentaires entre octobre 2022 et juin 2025 (deux ans et demi).
Sur la période équivalente précédente, d’avril 2020 à septembre 2022, l’Italie a reçu 620 000 migrants supplémentaires dont 450 000 migrants légaux et 170 000 migrants illégaux, soit approximativement 20% de moins.
En d’autres termes, une fois l’écran de fumée médiatique dissipé, Meloni est encore plus radicalement immigrationniste que le centre ou même la gauche.
Entre la démocratie de marché, avec son inévitable tropisme consumériste qui a depuis longtemps transformé les femmes en consommatrices indispensables au capital, la natalité italienne s’effondre structurellement.
Le même capital, qui contrôle l’État, lui dicte sa politique migratoire, peu importe l’identité du fantoche qui occupe le poste de “premier ministre”.
C’est l’immigration légale de remplacement, politique revendiquée la sorcière Meloni.
Pour détourner l’attention des masses, les partis qui participent du folklore démocratique font semblant de s’affronter tandis qu’au pouvoir ils suivent la même politique dictée par le capital.
La gauche s’en accommode d’autant mieux que les métèques alimentent ses réserves de voix.
Ce que fait Meloni en Italie, le RN le ferait en France, et ainsi de tout parti qui veut maintenir à tout prix la démocratie.
Au moindre signe de refus, la finance juive menace de vendre en masse la dette de ces états démocratiques et d’y déclencher une crise économique majeure. Cela suffit à terrifier les politiciens qui préfèrent ramper.
D’une telle ornière, on ne peut sortir que par le fascisme.
Pour cela, il faut un homme providentiel comme toujours dans l’histoire. Soit une nation produit un tel homme, et elle vit, soit elle est en incapable, et elle disparaît.
Qu’aux dieux ne plaisent que l’Italie trouve un tel homme.