Le pape mulâtre appelle à la destruction des frontières et des classes sociales – Démocratie Participative

Le pape mulâtre appelle à la destruction des frontières et des classes sociales

La Rédaction
Démocratie Participative
\n09 juin 2025

 

Le pape métis a présenté son programme.

Au menu : le communisme racial ou la mort.

La Croix :

S’exprimant lors de cette fête chrétienne qui célèbre la venue de l’Esprit Saint cinquante jours après Pâques – événement considéré comme la naissance de l’Église –, Léon XIV a dressé un parallèle entre le récit biblique d’une foule unie malgré ses différences linguistiques (Actes 2, 1-11) et les divisions à surmonter au sein des sociétés contemporaines.

Léon XIV s’est aussi attaqué à des formes de violence plus visibles, citant « les nombreux cas récents de féminicide » – les présentant comme le symptôme alarmant d’un déséquilibre profond dans nos relations humaines. « Lorsqu’une relation est infestée par la volonté de dominer l’autre, [cela] débouche souvent sur la violence », a-t-il affirmé, évoquant « avec beaucoup de douleur » ces drames.

En 2024 en France, 74 % des victimes de violences commises au sein de la famille étaient des femmes, selon le ministère de l’Intérieur. En dénonçant ces violences, le pape inscrit son homélie dans un registre social et politique rarement aussi explicite depuis son élection il y a un mois.

Autre cible désignée par Léon XIV, ce 8 juin : les « nationalismes politiques », tenus pour responsables de nouvelles frontières sociales et idéologiques. « Là où il y a l’amour, il n’y a pas de place pour les préjugés (…) pour la logique d’exclusion que nous voyons malheureusement émerger aussi dans les nationalismes politiques », a-t-il déploré, place Saint-Pierre.

Sans citer de pays, le pape fait ici écho à de nombreuses situations contemporaines où le repli identitaire et la stigmatisation des migrants alimentent la polarisation sociale et politique. Léon XIV appelle au contraire, par la grâce de l’Esprit Saint, à « briser les frontières » et à « abattre les murs de l’indifférence et de la haine », dans une homélie qui prolonge certaines déclarations de ses prédécesseurs, et pas seulement de François.

En citant d’abord Benoît XVI, Léon XIV rappelle en effet que l’Esprit de Pentecôte est censé « ouvrir les frontières entre les peuples et abattre les barrières entre les classes et les races ». Un idéal à même de répondre à ce constat d’une société moderne inhumaine dressé par son prédécesseur immédiat, François, qu’il a également cité : « Nous sommes tous reliés et pourtant nous nous trouvons déconnectés les uns des autres, anesthésiés par l’indifférence et opprimés par la solitude. »

Cette religion n’est pas seulement incompatible avec le destin de l’homme blanc, elle lui est antagoniste.