Leutnant
Démocratie Participative
\n02 juillet 2025
Durée de vie d’un aquaparc en milieu ethniquement diversifié : 24 heures.
Dire qu’il est dépité est un faible mot. Anthony Waller, le gérant de l’entreprise Wallengo a décidé de jeter l’éponge. Son aquaparc qui avait ouvert ce mardi 1er juillet à la Gèmerie à Arnage, il va le démonter avec ses collaborateurs dès ce mercredi matin. “Je n’arrive même plus à être déçu, j’ai juste envie de partir“. Un gâchis, comme il l’explique, dû à des jeunes venus mettre la pagaille en fin d’après-midi.
“Ça se passait très bien jusqu’à 16 h 30, on faisait les mêmes entrées qu’à La Ferté-Macé où on a notre premier aquaparc. Après c’est parti en vrille“.
Déjà la veille de l’ouverture, des jeunes avaient envahi la structure au désarroi des gestionnaires et des élus venus sur place.
Lors d’une réunion lundi soir, il lui avait alors été demandé de recruter des agents de sécurité afin d’éviter de nouvelles intrusions sur le site, ce qu’il a fait.
Mais voilà, ce mardi, si certains clients se sont acquittés de leur droit d’entrée et ont pu se munir du gilet de sauvetage nécessaire, des groupes de jeunes ont forcé le passage et sont montés à leur tour sur la structure gonflable. Selon le récit du gestionnaire, il s’agit de plus de 200 individus. Les agents de sécurité ont tenté d’intervenir mais des jeunes s’en sont pris à l’un d’eux. “Il s’est réfugié à l’intérieur du bungalow mais ils l’ont poursuivi et ont tenté de défoncer la porte et la fenêtre, j’ai dû m’interposer pour qu’ils arrêtent”.
200 créatures du Mordor qui surgissent des égouts en 3 minutes, ça donne ça :
🚨 🇫🇷 Verneuil-sur-Seine : Les habitants venus se rafraîchir au bord du lac ont été pris de panique lorsqu’une mini TORNADE s’est soudainement formée… pic.twitter.com/VzLE5wE4do
— Wolf 🐺 (@PsyGuy007) July 1, 2025
Les gendarmes ont été appelés, ce qui a apaisé la situation avant que les jeunes n’envahissent de nouveau la structure. Cependant Anthony Waller a décidé de ne pas porter plainte. “Contre qui je l’aurais fait ?”, souffle-t-il.
L’un de ses collaborateurs, bousculé et frappé, va en revanche porter plainte : “J’ai pris des coups de barres de fer dans le côté et j’ai un doigt fracturé”, dénonce-t-il.
Anthony Waller pense à tout l’investissement mis dans ce projet : “150 000 € sur l’eau, modules, blocs d’ancrage, plus les quatre BNSSA (nageurs sauveteurs) recrutés, mes deux salariés et moi-même”. Mais le dépit, la peur pour ses salariés et les risques pour la structure l’ont décidé à cesser l’activité qui était pourtant très attendue.
Que devient la convention pour trois ans signée avec Le Mans métropole afin de permettre l’exploitation du site de la Gèmerie ? Pas de réponse de la collectivité qui “ne souhaite pas communiquer à ce stade”, mais qui a bien eu connaissance du souhait d’Anthony Waller de quitter le lac.
Les politiciens n’ont pas envie d’être traités de “racistes” par leurs électeurs. Ils ne se montrent que pour se faire mousser dans les médias et disparaissent au premier problème.
De gauche à droite : Serge Dodin, élu à la sécurité, Elijah, Zoé, Toscane, Noé et Maëlys, les BNSSA (manque Ilyas), David Djuric, responsable du service à la population et Gilles Chalumeau, adjoint à l’animation.