La Rédaction
Démocratie Participative
\n28 mai 2025
Les esprits observateurs auront remarqué, en haut, les noms d’Anne Applebaum, belliciste juive mariée au ministre des affaires étrangères polonais, Larry Fink, le patron juif de BlackRock, et Vladimir Yankelevich, terroriste juif du Mouvement National contre le Racisme. De solides cautions pour la marionnette Philippe.
Ce qu’il reste du royaume de France est fermement entre les mains de boomers.
RTL.be :
En France l’élection présidentielle aura lieu dans deux ans, le second tour se tiendra au plus tard le 2 mai 2027. Les candidats potentiels commencent à se préparer, et parmi eux de jeunes profils comme celui de l’ancien Premier ministre Gabriel Attal, qui aura alors 38 ans. On pourrait penser que la jeunesse est un atout, mais pas forcément, car désormais en France, la majorité des électeurs ont plus de 50 ans.
Si la population française ne cesse de croître, elle a dépassé les 68 millions d’habitants, en 2023, c’est surtout dû à l’allongement de la vie et donc au vieillissement. Conséquence: le corps électoral lui aussi vieilli. Les chiffres de l’institut national de la statistique sont sans appel.
La population ne cesse de croître en raison du torrent migratoire, mais passons.
Les plus de 50 ans représentent désormais 51,6% des Français en âge de voter. Et cette tendance va s’accentuer, à la prochaine élection présidentielle, en 2027, ils seront 52,4%. Or, si les seniors sont les plus nombreux, ils sont aussi ceux qui s’abstiennent le moins. Les 50-69 ans sont la seule catégorie d’âge à ne pas dépasser la barre des 10% d’abstention. Ce qui, renforce considérablement leur poids électoral.
D’après l’essayiste Maxime Sbaihi, auteur “Des balançoires vides”, interrogé ce matin par le Figaro, “ce sont les plus nombreux, les mieux inscrits, les plus mobilisés et donc les plus visibles”. En comparaison, les moins de 30 ans ne pèsent que 17% dans la population majeure.
En clair, les candidats ont plus intérêt à faire campagne sur des thèmes qui concernent les vieux que les jeunes… Tout cela ne fait pas l’affaire de la gauche puisque traditionnellement, on est plutôt à gauche quand on est jeunes et moins plus tard, souvenez-vous de la célèbre phrase de Clémenceau : “L’homme qui n’a pas été anarchiste à seize ans est un imbécile. Mais c’en est un autre, s’il l’est encore à quarante.” Ainsi, un sujet comme l’âge ou le montant de la retraite va concerner beaucoup plus les sexagénaires que les trentenaires.
Quant au rétablissement éventuel du service militaire, il serait probablement massivement adopté par referendum, puisque la majorité des électeurs n’auraient pas à le faire. Ce n’est pas sans inconvénient, il est plus difficile de parler d’avenir, de réforme et de changement à des retraités qu’à des novices. Conséquences: un discours conservateur serait mieux reçu qu’un autre qui dresserait des plans sur la comète.
Et c’est encore très en deçà de la réalité.
Il s’agit du corps électoral théorique. Cela ne représente pas la moyenne d’âge des électeurs qui votent au lieu de s’abstenir.
Quand on intègre ce paramètre, les plus de 60 ans représentent à eux seuls 40% de l’électorat réel et ce sera 45% d’ici à 2035.
Leur seule et unique motivation lorsqu’ils votent est connue de tous : leurs retraites, payées par des actifs qui sont tout à la fois de plus en plus taxés et de moins en moins influents électoralement car de moins en moins nombreux.
La pyramide de Ponzi se retourne inexorablement sur ses victimes.
Cette discussion ne sera jamais amplifiée médiatiquement parce que sa conclusion est aussi simple que révolutionnaire : la classe active blanche qui verse l’impôt est mécaniquement et irréversiblement exclue du processus de décision électoral.
Le dire publiquement, c’est appeler à faire la révolution pour interdire aux retraités de voter.
Il y a longtemps déjà que, faute d’abolition pure et simple de la démocratie, les retraités, les femmes et les métèques devraient être privés de droit de vote.
Pour le moment, comme la dette finance cette arnaque générationnelle, la classe active peut faire semblant de ne rien comprendre ou de s’en moquer en planifiant ses prochaines vacances d’été, mais ça ne durera pas.
Naturellement, personne ne sait quand les créanciers étrangers n’informeront l’Élysée qu’ils refusent de financer les futures croisières, thalassos, paires de lunettes, sorties restaurants des boomers.
En attendant, le héraut de leur cause est visiblement tout désigné.
Édouard Philippe : « Je suis en colère » https://t.co/mLZsacANvC
— Le Point (@LePoint) May 27, 2025