Depuis 2015, 100 000 Afghans ont été implantés en France par l’État – Démocratie Participative

Depuis 2015, 100 000 Afghans ont été implantés en France par l’État

La Rédaction
Démocratie Participative
\n04 juin 2025

En dix ans, la France a absorbé un nombre d’Afghans équivalent à la population de la ville d’Orléans

Bonne nouvelle pour l’hôtellerie-restauration : les Talibans ont ouvert boutique en France. Déjà 10 divisions d’infanterie campent dans le pays.

L’Express :

Ils sont arrivés par vagues successives depuis 2015, dans le sillage de la crise syrienne, avant même l’effondrement de Kaboul et la prise de pouvoir par les talibans. Aujourd’hui, plus de 100 000 Afghans vivent en France, constituant l’une des communautés de réfugiés les plus importantes du pays.

Les fameux Afghans de la crise syrienne.

Un mouvement historique par son ampleur que dissèque une note de la Fondapol et de l’Observatoire de l’immigration et de la démographie, que Le Point dévoile en exclusivité. Rédigée par Didier Leschi, directeur général de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii), elle lève le voile sur les implications sociétales d’un phénomène mal connu – et souvent mal appréhendé par les pouvoirs publics.

« Le sujet n’est pas tant le nombre d’Afghans accueillis que la rapidité avec laquelle sont arrivées des personnes très éloignées de nous sur le plan culturel et linguistique, et qui fait apparaître les limites de notre modèle d’accueil », souligne l’auteur.

Si, si, le sujet est bien le nombre.

Et nous n’avons rien accueilli, seulement subi.

Contrairement à une idée reçue, la vague migratoire ne découle pas de la chute de Kaboul en août 2021, mais s’enclenche dès 2015, lorsque la chancelière allemande Angela Merkel décide de suspendre l’application du règlement Schengen et d’ouvrir largement ses frontières aux réfugiés.

Au cours de l’année 2015, la demande d’asile afghane en Europe passe de 42 000 à 195 000 personnes. En France, alors que l’Insee recensait 1 600 Afghans sur le territoire en 2007, ce nombre triple en 2015. Aujourd’hui, 89 000 adultes bénéficient d’un titre de séjour. Le rapport note que « les Afghans figurent désormais parmi les dix premières nationalités titulaires d’un titre de séjour ».

« Nous accueillons des personnes qui n’étaient pas nécessairement hostiles aux talibans, mais qui ont fui des difficultés économiques », précise Didier Leschi. Dans un pays où le PIB par habitant demeure cent fois inférieur à la moyenne européenne, nombreux sont ceux qui tentent alors l’aventure migratoire pour fuir la misère.

Une dynamique amplifiée par les politiques de rejet des pays voisins de l’Afghanistan : l’Iran hébergeait encore 3,7 millions de réfugiés afghans en 2023, le Pakistan près de 2 millions. Mais leurs conditions d’accueil se dégradent. Au Pakistan, les Afghans sont assignés à certains métiers, l’accès à l’éducation leur est interdit. En Iran, beaucoup se voient retirer leurs titres de séjour.

« Tout est fait pour restreindre la présence afghane sur leur territoire. » Plus de 250 000 Afghans ont été expulsés d’Iran et du Pakistan vers Kaboul depuis 2021, renforçant la pression migratoire vers l’Europe. Depuis la prise de pouvoir par les talibans, la Turquie renvoie par charters des milliers de réfugiés à Kaboul.

Face à ces nouveaux flux, l’Europe a répondu en ordre dispersé, chaque pays accordant ou non l’asile selon ses critères propres, sans cohérence d’ensemble. En 2024, le taux de reconnaissance des demandeurs afghans varie de 11 % à 92 % selon les pays, conduisant les demandeurs d’asile « à se déplacer vers les plus offrants ». La France se montre particulièrement généreuse : près de 80 % des Afghans obtiennent une protection, contre moins de 40 % en Suède.

La France est désormais plus radicale que la Suède.

Ça laisse songeur.

« En France, les organismes de protection comme l’Ofpra et la CNDA considèrent grosso modo que quiconque fuit ce pays doit être considéré comme en besoin de protection au sens de l’asile, ce qui n’est pas le cas en Suède, par exemple », explique Didier Leschi. Ces disparités créent mécaniquement des « mouvements secondaires » : entre 2018 et 2023, 41 % à 55 % des Afghans déposant une demande d’asile en France.

Plusieurs pays ont durci leur position. La Suède, qui enregistrait 41 000 demandes afghanes en 2015, les a réduites à 3 000 l’année suivante. Le Danemark a adopté une politique « zéro réfugié ». Ces fermetures concentrent les flux sur l’Allemagne et la France, derniers pays à maintenir des politiques d’accueil ouvertes.

Cette immigration présente des caractéristiques uniques. Premier trait frappant : sa masculinisation extrême. Entre 2015 et 2024, 85 % des demandeurs d’asile sont des hommes. Le rapport souligne que « la part des femmes dans l’ensemble des personnes afghanes présentes en France et bénéficiant d’un titre de séjour n’atteint pas 18 % ».

Pas d’inquiétude, les moukères arrivent ensuite.

Rappelons que le gouvernement français a décrété en juillet dernier que la totalité de la population féminine d’Afghanistan a un droit inaliénable à venir vivre définitivement en France.

Cette quasi-absence féminine complique l’intégration. Isolés, les Afghans accueillis sur le territoire français demeurent enfermés « dans une marginalité sociale, culturelle et cultuelle, tant les croyants trouvent peu de solidarité au sein d’un monde musulman dominé, en France, par les Maghrébins », précise la note.

Le profil éducatif des réfugiés aggrave leurs difficultés. Plus de 40 % de ces hommes n’ont jamais été scolarisés, 19 % ont un niveau ne dépassant pas l’école primaire, 10 % ne savent ni lire ni écrire dans leur langue maternelle… L’échec de vingt années de présence occidentale en Afghanistan est criant.

Et ça va beaucoup mieux marcher grâce à notre système scolaire ultra-performant.

Nous allons alphabétiser l’Afghanistan à la vitesse de l’éclair.

Ces carences se traduisent par des difficultés massives d’insertion. Dix-huit mois après la signature du contrat d’intégration et la fin des cours de français, 57 % des signataires déclarent être sans emploi. Seule la moitié atteint le niveau A1 en français, pourtant considéré comme élémentaire.

Et cette population, documente la note, présente une surreprésentation dans la délinquance. Les statistiques allemandes, plus précises que les françaises, révèlent que les Afghans, qui représentent 0,5 % de la population, sont cinq fois plus représentés parmi les mis en cause pour infractions. Et 21 fois plus pour les abus sexuels sur mineurs.

Ah, c’est étrange ça.

La note souligne que « des jeunes hommes ayant obtenu l’asile éprouvent des difficultés à intégrer les normes de civilité régissant les relations entre hommes et femmes, ce qui entraîne une multiplication d’incidents, plus ou moins graves ».

Dispersés sur l’ensemble du territoire par les politiques de répartition, de nombreux Afghans se retrouvent dans des villes moyennes où ils peinent à créer des liens sociaux durables. Cette marginalisation alimente les logiques communautaires d’enfermement. Or « le modèle d’intégration républicain suppose un effort d’acculturation inscrit dans la durée », alerte l’auteur. Et des moyens dont la France, pour l’instant, n’a pas cru devoir se doter.

La France doit “se doter” de moyens pour “intégrer” les membres de tribus aghanes dans l’Aveyron ou le Loiret qui tiraient encore il y a peu sur des soldats français.

D’ailleurs, si ces soldats sont morts, les Afghans, eux, sont bien vivants et bien décidés à sauter leurs filles.

Ou leurs garçons.

Cet apport démographique va indéniablement fortifier le patrimoine génétique de la Gaule vieillissante.

Le QI moyen afghan est de 82.

Ce sang va doucement irriguer la France profonde.

Emmanuel Macron est ambitieux.

Après plus de 100 000 Afghans qui ont travaillé pour la France déjà chez nous, il faut viser les 200 000.

On continue !