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La Rédaction
Démocratie Participative
\n29 juin 2025
Nous devrions résolument classer les pays en deux catégories : les pays qui servent à quelque chose et les autres.
Le Royaume-Uni ne sert plus à rien.
🇬🇧 Sword fight with the police … UK is weird sometimes pic.twitter.com/KCWcJ2jAEQ
— Lord Bebo (@MyLordBebo) June 29, 2025
Le type a zéro technique niveau sabre, son sabre est un truc importé du Pakistan, mais c’est toujours dix fois plus létal qu’un flic anglais.
Un sabre authentique aurait coupé ce flic en un coup.
La France est grosso modo dans la même ligue que l’Angleterre et elle pourrait être annexée d’ici dix ans par l’Algérie sans que personne ne proteste dans les rues. Personne ne protesterait dans les rues. Ça n’aurait pas lieu.
Personne n’a manifesté lorsque les Ostrogoths ont annexé Rome.
Aucun Romain n’a manifesté.
Manifesté contre quoi ?
Nous en sommes à ce même point.
On est jamais conquis matériellement, mais spirituellement. Les Vietnamiens ont refusé d’être conquis par qui que ce soit, et personne ne les a conquis.
Ce ne sont certainement pas les électeurs du RN ou ceux de l’Algérien Zemmour qui manifesteront contre le fait d’être une colonie.
Bien arrivé dans le Cher pour une belle fête populaire entre amoureux de la France.
Merci pour votre accueil ! pic.twitter.com/4zAdLpOSLT
— Eric Zemmour (@ZemmourEric) June 29, 2025
Si un descendant des grognards de Napoléon considère cette scène avec une once d’empathie, alors les Arabes méritent mille fois de gouverner la France.
Visiblement, il est écrit quelque part que les nations, ou les États, ont une sorte de date de péremption.
Vous avez le choix entre faire durer l’humiliation, ou passer à autre chose.
Je choisis résolument de ne pas pousser le masochisme trop loin, ne serait-ce que par amour de moi, l’amour le plus fort que nous ayons.
Et c’est là, je crois, ce qui suscite les plus grandes angoisses : on sait ce qu’on a aimé, mais on ignore ce que l’on pourrait aimer.
L’avenir se dessine ici : que faut-il aimer après le mythe national, la France, dans cet ensemble de ruines ? Il faut une âme forte pour y répondre, les pleutres préfèrent fuir les évidences et s’enfermer dans le déni.
Qu’ils meurent.
Place aux âmes jeunes, aux imaginaires fertiles, à ceux qui veulent et qui créent.
